Comité des Vosges de Basketball 

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Portrait du Basket Féminin: Lidwine BAUDOIN

A l'approche du week-end du basket féminin les 16 et 17 mars prochain, nous vous proposons une série de portrait sur les actrices du basket vosgien.

 

Présentation aujourd'hui de Lidwine BAUDOIN, du Basket club Chavelotais

1 : • Présentation en quelques mots (métier, lieu de résidence, situation familiale…).


Après avoir travaillé pendant 10 ans à "l'Artiste" à Golbey et pris une petite année sabbatique, je travaille depuis 2018 à l'ADMR Vosges, je suis maintenant Responsable de Secteur, secteur Ouest. J'habite Thaon les Vosges depuis presque 10ans et je suis mariée depuis 2ans. 

2 : •Premiers pas sur un terrain de basket et souvenirs de ceux-ci.


J'ai commencé le basket à l'âge de 10ans à Xertigny avec Jean-Marie Phélisse. Je me souviens avoir grandi de 7cm lors de ma première année... Coïncidence ou pas... Et surtout pendant les premières années avec quelques blessures, il était hors de question de rater un match.. la passion était lancée. 

3 :• Histoire avec le basket : clubs, niveau de jeu...postes occupés, évolutions

 

            J'ai donc commencé en benjamines à Xertigny, puis arrivée en cadettes j'ai rapidement doublé avec les séniores. A la suite de Hughes Blot avec lequel nous sommes montées en Honneur Région puis en Excellence Région (ex Pré-Nat), l’équipe a été reprise par Arnaud Guppillotte (entraineur équipe France jeunes aujourd’hui) à ses débuts dans le basket, que des bons souvenirs !! Les derbys avec Thaon nous valaient à l’époque de sympathiques articles dans le journal. Je me rappelle que nous étions une équipe soudée, râleuse mais respectueuse toujours avec l’envie de bien faire, et ce qui se passait sur le terrain restait sur le terrain que cela soit avec les coéquipières ou les adversaires. Je suis restée jusqu’à mes 22 ans à Xertigny en coachant également des équipes jeunes, j’ai arrêté sur blessure. Puis quelques années plus tard, j’ai croisé certaines joueuses de Chavelot (dont une certaine Sophie B. 😊) qui ont réussi à me convaincre de rechausser les baskets, pour une montée en Pré-Nationale en quelques années. Mon travail de l’époque m’empêchant de m’entrainer j’ai dû arrêter. J’ai refait quelques piges mais je me suis laissée convaincre de prendre l’équipe fille B en coaching quelques temps. Depuis je suis toujours au BCC, principalement pour faire les tables et donner un coup de main où il faut quand il faut.

J’ai également été arbitre départemental entre mes 15 et 22ans et j’ai fait partie du Comité des Vosges 1 ou 2 ans et de la commission d’arbitrage avec M. Perrin.

 

3 : •Retour d’expérience actuel et avenir envisagé dans le basket.

 

Même si l’envie de jouer est toujours là, il faut savoir être raisonnable. Un de mes coachs m’a dit un jour « Il faut savoir parfois écouter son corps plutôt que son cœur », et avec mon grand âge (!), maintenant je l’applique. Je reste donc au BCC en tant que bénévole pour donner un coup de main autour du terrain et pour les actions du club.

 

4. Regard à ce jour sur le basket vosgien et sur le basket féminin en général.

 

Avec notre époque qui offre tellement de possibilité de loisirs et surtout la possibilité d’en changer rapidement, je trouve dommage que les jeunes ne persévèrent pas plus de nos jours. Le niveau du basket féminin n’est pas mauvais mais il faudrait de nouveau une meilleure visibilité grand public sur celui-ci. Nous avons dans les Vosges 2 équipes qui jouent en Région et nous ne voyons leur nom dans le journal que lors des journées du basket féminin. Facebook et autres sont là, mais il est tellement facile de passer à côté…

 

5. • Un message à passer à l’ensemble des protagonistes du basket vosgien.

Ma réponse ne va pas surprendre les personnes qui me connaisse, mais je ne comprends pas les incivilités que nous voyons de plus en plus sur les terrains ou dans les tribunes. Il faudrait un peu de remise en questions de pas mal de monde, on peut être compétitifs, vainqueurs sans vouloir absolument détruire les autres et surtout sans reconnaitre ses erreurs, ni admettre que tout humain œuvrant pour un match peu en faire. C’est peut-être avec cette attitude que nous arriverons à convaincre les jeunes de s’investir à tous les postes.