Comité des Vosges de Basketball 

Au travers quelques portraits, nous vous proposons de découvrir l’ensemble des acteurs du basket vosgien.

Nous débutons cette galerie de portraits avec Antoine ROUSSEL, qui a fait le choix de se consacrer à l’arbitrage et qui est aujourd’hui responsable de la formation des officiels au sein du Comité des Vosges de Basketball.

Je m'appelle Antoine Roussel. Je suis ingénieur structure bois dans un bureau d'études situé dans le Territoire de Belfort. Vosgien d'origine, j'ai commencé le basket à l'âge de 5 ans et me suis lancé dans l'arbitrage à 15 ans. Je suis maintenant arbitre en championnat de France depuis 5 ans. Le basket occupe donc une place importante dans ma vie et c'est d'ailleurs sur les terrains que j'ai rencontré ma compagne Clara, également basketteuse avec qui je partage ma vie depuis 4 ans.

J'ai commencé le basket dans le club de Chavelot à 5 ans en baby basket, je ne m'en souviens pas réellement, mais je n’ai jamais arrêté, ça devait donc me plaire !

Je me souviens cependant très bien de mes débuts d'arbitre avec mon copain Matheo qui n'est plus là aujourd'hui, mais avec qui j’ai passé de très bons moments sur et en dehors des terrains.  

J'ai joué principalement en départemental et quelques saisons en régional au poste d'arrière. J'ai ensuite arrêté de jouer pour me consacrer à l'arbitrage. Après 2 saisons en départemental, j'ai évolué vers l'arbitrage en région pour 2 saisons également. Je suis ensuite devenu arbitre en championnat de France, ce qui me permet d'arbitrer des matchs de Nationale 3 masculine et Nationale 2 féminine dans tout le grand est. 

Au départ j'arbitrais pour rendre service à mon club, mais finalement ce rôle m'a plu de plus en plus. J'ai persévéré et choisi d'arrêter ma carrière de joueur pour progresser en tant qu'arbitre. 

A mon niveau actuel, l'arbitrage prend du temps, c'est certain et c'est parfois un rôle ingrat et source de stress, mais sans arbitre il n'y a pas de jeu. Être arbitre c'est être le garant du respect des valeurs du basket et du sport en général. Il faut donc être juste, calme et loyal. C'est beaucoup de responsabilités, beaucoup d'adrénaline, mais tout ce mélange me plaît et me permet aussi de me développer en tant qu'homme. 

De par l'arbitrage, j'ai l'occasion de côtoyer d'autres comités et de nombreux clubs, et même si les moyens financiers sont différents, nous devrions prendre exemple. Même si le comité des Vosges fait le nécessaire pour garder une bonne dynamique et faire évoluer le basket vosgien, nous avons encore du chemin à faire ! 

Pour ma part, même si je pourrais encore évoluer dans l'arbitrage, je souhaite rester au niveau championnat de France. Être arbitre à un niveau supérieur nécessite un investissement croissant qui ne se serait pas compatible avec ma vie professionnelle et familiale.

Comme je l'ai dit plus haut, nous avons de beaux exemples de réussite notamment chez nos voisins alsaciens. C’est donc à nous d'évoluer dans le bon sens. 

Dans les Vosges, nous manquons cruellement de bénévoles dans les clubs, et de formateurs qualifiés pour encadrer les équipes. Les jeunes générations doivent prendre le relai ! Nous manquons également d'un club de haut niveau dans le département pour susciter la vocation des plus jeunes et dynamiser le sport vosgien.

Au niveau de l'arbitrage c'est encore pire ! De manière général et ce n’est pas uniquement le cas dans les Vosges, nous avons de plus en plus de mal à recruter des arbitres et le comportement des supporters et également de certains coachs et joueurs n'aide pas pour attirer de nouveaux arbitres. Malgré tout, nous nous investissons dans la formation des arbitres et les clubs vosgiens n'ont plus qu'à mettre la fonction en avant et encourager les volontaires en se faisant le relai du comité en local. 

Sans arbitre il n'y a pas de jeu, respectez-les et encouragez les jeunes